29/10/2014

Santiago : on s'occupe du chameau... suite de nos aventures

Depuis que nous avons sorti le chameau du port de Valparaiso, nous avions 2 préoccupations majeures : trouver une assurance pour rouler en toute légalité et faire réviser le chameau après les 17000 km du Transpékin. C'est un minimum que de prendre soin du 3ème membre d'équipage sans lequel nous ne serions pas ici. Et puis après 45 jours dans un container , il mérite une peu d'attention.

Ayant dédouaner le 4x4 un vendredi midi... c'est raté pour l'assurance avant le lundi, on en a donc profiter pour passer 2 jours sur la plage de Laguna Verde et prendre le temps de ranger et nettoyer la bête. 20kg de boue et de poussière en moins, les affaires réintègrent leur coffre. Jusqu'ici tout va bien et on est plutôt confiant pour l'assurance au vu de ce que l'on a lu sur les forums.

Grand nettoyage, le Lion à l'oeuvre !

Meme le frigo est sorti...
Lundi 9h du matin la réalité nous rattrape... les 3 assurances contactées en local n'assurent pas les véhicules étrangers et c'est donc beaucoup plus facile de le faire depuis l'étranger ou par internet... Grrrr. 1 petit déjeuner et 2 cortados ( noisettes) plus tard nous sommes toujours en rade et un peu inquiet.
Retour chez le dernier assureur contacté pour essayer de se faire aider sur leur site internet qui est en travaux. Coup de bol le charme du Lion opère et la gentille commerciale derrière son bureau accepte de faire les démarches pour nous. 11heure on a le papier de la SOAPEX ( mini obligatoire ) pour 3 mois et moyennant 15USD.

Etape suivante Garage Land Rover de Santiago.... A l'arrivée un doute nous étreint : ce garage dernier cri faire aussi Porsche, Volvo et Jaguar. Reçu très gentiment par Daniel il nous promet un devis pour le soir meme et si ok tout est fait en 24h... on repart confiant sauf que le soir meme RAS, le lendemain matin RAS. La tension monte... nous nous mettons en quête d'un carte SIM local pour téléphoner et accéder à Internet sans avoir à se noyer dans le café. 3 magasins plus tard ( et oui rien n'est simple quand on a une nanoSIM) Marcelo et son assistante ( en fait son épouse) nous accueille nous vend une carte, nous explique où la faire recharger et nous dis de revenir le voir pour faire la mise en place et s'assurer que tout marche. Et comme il est sympa, nous lui racontons notre problème de devis... pas de souci, ils appellent pour nous le garage, nous donnent accès à leur ordinateur avec internet et découvrent avec nous le devis....ARGHHHHH!!!! Plus de 4000€. Sis si vous avez bien lu quatre mille euros la révision ( à ce prix là il changent aussi les piles de la commande d'ouveture de portes qui marche très bien).
Marcelo n'en croit pas ses yeux et va aussitôt sur le net pour nous montrer qu'à ce prix là on peut acheter une Audi A3 quasi neuve... bon je suis pas sure que toutes nos affaires rentrent dans le coffre mais c'est gentil quand meme.
En fait, il est tellement outré du prix et vexé que l'on puisse abuser de touristes qu'i lva en faire une affaire personnelle et nous prendre en main : Sortir la voiture du garage et revenir le voir à son magasin aussitôt. Il est 17h30 et le garage ferme à 18H. Pas de problème il arête un taxi, lui explique le challenge et nous dit quoi payer. On obéit... Land n'est pas super content mais Daniel comprend, s'excuse de ne pas pouvoir faire mieux et accepte de donner à Christian sous le secret le nom d'un autre garage.
Retour chez Marcelo qui a détaillé le devis et les prestations que nous voulions, a tout recalculé fais la liste des pièces et nous explique que :
1/ la vidange et le changement des huiles et autres filtres va se faire dans une station service normale
2/ les freins peuvent être fait chez chez Central Frenos
3/ l'amortisseur à remplacer doit se trouver sur l'avenue du 10 juillet et Christian le changera

19h15 , c'est décidé il nous accompagnera partout et on commence par la vidange. Il paye le parcmètre, monte devant et moi dans la boîte à l'arrière. Ca facilite pas les échanges car je vous rappelle que mon espagnol est limité et je dois traduire les échanges avec le Lion. Mais question vocabulaire automobile ( amortisseur, embrayage, vis, écrous, échappement, vidange....) je progresse à la vitesse grand V.

20h15, 3 stations sans "servicios" plus tard et 1 heure dans les embouteillages, on commence à fatiguer mais Marcelo est toujours au top. On traverse encore la ville et on arrive dans SA station. Moi j'y crois plus mais si Marcelo négocie la vidange et le changement des filtres. Xtian est aux aguêts, court partout pour tout surveiller, vérifier les huiles ce qui est vissé et dévissé. Moi je tente de tout comprendre, répond aux question et raconte tant bien que mal notre périple pour la Xième fois. J'ai mal à la tête ...
22h, le chameau est en de bonnes mains. Enfin !

23h : la vidange est faite , les filtres changés, nous épuisés et Marcello veut nous payer un café, pour faire le point et faire le plan d'attaque du lendemain... C'est quand qu'on dort ????

23h30 Marcelo nous remet sur la route ( on sait jamais avec les GPS...) et nous donne rendez vous pour le lendemain des que nous aurons acheter l'amortisseur. Nous, on va manger et boire un verre au resto ( du bol les chilien mangent très tard) célébrer la vidange et histoire de savor ce qu'on fait.

9h : Décidé ce matin on va au garage conseillé par Daniel. Si on a du bol, il feront le reste des travaux à un coût raisonnable ( celui estimé par Marcelo) et nous on va économiser de la fatigue.
Coup de change le garage Britanica nous accueille normalement, nous fait un devis acceptable (700€ avec les 2 amortisseurs neufs) et on récupère la voiture ce soir à 18h.

10h30 : Ouf dernière visite chez Marcelo, qui est presque déçu de ne plus avoir à nous aider... mais on se quitte en "ami", Marcelo est argentin et avec sa femme il nous donnent leur contacts ( mail, téléphones, adresse) avec pour consigne de les appeler si nous rencontrons un quelconque problème durant notre périple sud américain. Ils seront notre base arrière quoiqu'il arrive.

Alors, je lui dis encore un GRAND MERCI. C'est un bonheur de faire de telles rencontres et c'est la 2ème fois au Chili. C'est tellement agréable et presque surprenant de rencontrer des personnes aussi ouvertes, dévouées et gentilles. Que du bonheur !

Mais en attendant les devis et la voiture on a eu le temps de se balader un peu alors voici quelques images...
Valparaiso, ça monte !

si si ça monte !
Fresuques murales il y en a beaucoup... plein de couleurs


La preuve, vu d'en haut !

Plage de Laguna Verde... notre bivouac

on est plutôt bien...
On retrouve Mini Lion et Space Invader...
Santiago, vu d'en haut...
On profite d'une matinée libre, avant ....

Plein de musique dans la rue... ça bouge!

Encore des fresques...
Bon les travaux n'ont pas bougé depuis le début de l'année


il y a plein de parcs... 

25/10/2014

On a récupéré le Chameau !!!

Ca y est la bonne nouvelle c'est que nous avons retrouvé hier notre compagnon de route et ce ne fut pas une mince affaire alors en résumé voici notre aventure de ces 3 derniers jours.
22 octobre
-11h atterrissage de l'avion à Santiago à mais impossible de débarquer avant midi car la passerelle est cassée... enfin on sort de l'aéroport et là, coup de bol on enchaine facilement les 2 bus qui vont nous amené ver 14h30 à l'hotel Ibis de Valparaiso. Pas super glamour mais super pratique car sur le port à 2 pas de tous les acteurs du déchargement potentiel du chameau. Jusqu'ici tout va bien.
-15h visite chez le "custom broker" avec lequel nous avons échangé des dizaines de mail et qui a les papiers du transitaire. La encore coup de bol ses bureau sont à 50m de l'hotel. mais surprise il semble nous dire que ça va être plus compliqué que prévu car le 4x4 n'est pas un véhicule jeu et qu'il y nos affaires dedans et qu'il va falloir payer un tas de truc. mais qu'on va aller ensemble à la douane le lendemain à 9h. Rendez-vous pris !

Soirée un peu tendue dans l'expectative mais on reste motivés.

23 octobre
-9h, à l'arrivé chez le broker l'ambiance n'est pas la meme, il apparait que tout devient très compliqué, que le container a changé de bateau en Corée et que donc le papier officiel n'est plus a jour et qu'il nous faut aller chez le transporteur pour faire le changement. Xtian essaie vainement de demander une vision globale du process mais en vain. Rendez vous à 13h pour en savoir plus sur les étapes suivantes.

Entre temps retour à l'hotel sur internet pour comprendre et dépatouiller les choses. On comprend qu'il nous faudra un numero RUT à retirer aux impôts. On part en catastrophe à 12h45 mais en passant chez le broker tout change !
Grrrr.... après quelques palabres on comprend que la personne que l'on a en face n'est pas celle avec laquelle on échangé depuis des semaines  et que l'aide promise à titre gratuit ne sera pas fournie.

Retour au point de départ avec notre dossier sous le bras et un rendez vous hypothétique avec une 3eme personne supposée nous aider... moyennant finance.

Le moral est dans les chaussettes mais en passant sur le port Xtian décide d'aller demander des explications chez TPS le gestionnaire du port et détenteur de notre container.
OH MIRACLE !! L'idée magique qui va tout débloquer. On rencontre des personnes adorables qui nous prennent en mains et vont nous accompagner pour que nous fassions tout par nous meme.

13h : on est dans leur bureau avec les papiers et on nous explique comment faire
13h50 : bureau des douanes qui ferme à 14h. Un charmant monsieur nous fait en 10mn le papier d'import temporaire avec lequel nous retournons chez TPS;
14h15 : A partir de là, on va enchaîner les bureaux avec Adam notre ange gardien qui parle 2 mots de français et fait toutes les démarches pour nous. Y compris ouvrir un compte administratif à son nom pour que l'on puisse payer les frais...

18h15 :  c'est la course au distributeur car il faut sortir 1300 euros en liquide... et en 15minutes car le comptable finit à 18H30. Heureusement avec 3 cartes de crédits et 2 comptes en banque on s'en sort !

19h :Il ne nous manque qu'un seul papier qu'Adam attend pour nous et qu"il ramènera le lendemain.
Rendez vous à 9h chez TPS.

Soirée un peu plus rassuré car finalement on s'en sort pas trop mal par nous meme avec nos amis de TPS.
Nuit horrible car le port fonctionne 24/24 et toute la nuit il y a chargement et déchargement de cargo sous notre fenêtre.

24 octobre
9h chez TPS, la bonne nouvelle le container est prêt pour l'ouverture à 11h.
Mais... il nous manque toujours le papier de Global Desk qui lève la garantie sur le container... Adam est dans leur bureaux.
Tout est prêt, on attend ce papier dans les bureaux de TPS, ou tout le monde nous connait, nous salue, on nous offre un café... patience patience  ( ce n'est pas le fort du lion;)

12H30 : après 3 heures d'attente et 2 coups de téléphone du boss de TPS au boss de Global Desk, Adam revient vers nous victorieux avec le précieux sésame.

Encore 2 signatures, des milliers de remerciements nous partons sur le que quai pour l'ouverture du container ( avec toujours un ange gardien pour pas nous perdre).

13h : Xtian sort le chameau de sa boîte, il démarre au quart de tour ! Oufff !!!!!

13h30: nous sortons du port avec TOUS les papiers en règle et les au revoirs du responsable du déchargement, dont le fils à passé un an à Grenoble à l'INPG dans le cadre d'un échange universitaire... (Allo Brice ?)

Voilà nous avons retrouver le chameau, et vécu une incroyable expérience humaine, je ne saurai remercier assez toute l'équipe de TPS ( Transporte Pacifico Sur) qui nous à pris en charge, guidé, accompagné et soutenu durant ces 2 jours.
MERCI à eux de tout coeur.


22/10/2014

De Auckland à Christchurch… le bout du monde en bleu et vert.

Auckland sous le soleil
D’aucun nous ont fait remarqué que le rythme des publications ralentissait… il est vrai, pas de nouvelles depuis 3 semaines alors que nous allons bientôt tourner la page de notre 4ème mois de voyage. Pas très sérieux tout ça…  Je le reconnais je me suis laissée  gagner par une grande vague de paresse mais pour ma défense  il faut dire aussi que passer 2 heures chez Mc Do, KFC ou Burger King pour avoir une connexion internet gratuite mais médiocre manque sérieusement d’intérêt quand on peut tranquillement boire une bière ou un verre de vin face à la mer de Tasmanie, ou aux vignobles du Marlborough.  Voilà, c’est dit.
Je rattrape donc mon retard durant les 12 heures de vol qui nous amènent vers Santiago du Chili et le début de notre aventure sur le continent américain. C’est aussi durant ce voyage que nous « rajeunissons »… et oui nous sommes partis de Auckland le 22 après midi à 16h15 et nous arrivons à Santiago ce même 22 à midi et demi. Et comme nous ne reviendrons pas en arrière, nous avons donc symboliquement gagné quelques heures de vie en plus.  Pas mal non ?

A part ça nous quittons la Nouvelle Zélande le cœur gros et avec un seule idée en tête y revenir. Nous avions beaucoup entendu dire que le pays est beau et les gens fort accueillants, mais c’est un peu ce que l’on dit de tous les pays que l’on traverse en vacances.  Au final je dirai que le « wouaw effect »  a du être inventé là. bas  A chaque virage, aux détours de chaque fjord, derrière chaque colline ou montagne nous sommes restés bouche bée. J’aime les mots mais je me suis rapidement trouvée à court de vocabulaire : beau, joli, magnifique, superbe, génial, mystifiant, envoutant, grandiose… si vous avez encore d’autre synonymes je prends car c’est assez frustrant de se sentir prisonnier des mots et de ne pas être capable de décrire les émotions  face à la nature. Car il faut bien le dire la Nouvelle Zélande c’est surtout la nature. Avec une moyenne de18 habitants au km2  ( en comparaison la France c’est 120), on croise plus de vaches et de moutons que d’êtres humains. On se sent petit dans cette immensité de vert et de bleu.  Xtian a décidé qu’il s’agissait en fait du pays de  Télétubbies.

Plage de Devenport (Auckland)
Après avoir passé quelques jours à Auckland,  le temps de prendre nos marques au chaud chez la sœur de notre ami Brice et pour Xtian d’aller tester les services des dentistes locaux ( rien de grave mais bon…) nous avons récupéré notre campervan.  Un peu déçu d’avoir été « surclassé » et donc d’avoir  un van plus gros que prévu. Et  oui ça faisait pas assez « roots » à notre gout, mais la déception a été que de courte durée car dés le 1er soir  nous avons apprécié de pouvoir manger et rester confortablement installés à l’intérieur alors que la pluie et le vent se déchaînaient autours de nous. Et oui il faut dire que  nous sommes un peu en avance sur l’été… ici c’est l’équivalent d‘un mois de mars dans le nord de l’Europe… et comme tout tourne à l’envers ( y compris l’eau au fond du lavabo, j’ai vérifié) plus nous descendons vers le sud de l’ïle du Sud et plus il fait froid. Nous avons d’ailleurs fait notre 1er investissement : une couette bien chaude pour doubler celle livrée avec le  van mais  qui sans chauffage est loin d’être suffisante.  Je vous imagine déjà en train de pouffer de rire : un été d’une année… hi hi hi ! On ne rit pas !



Ile du Nord, il y a meme des dunes géantes !
L'orage pointe son nez à Napier
Dans ce pays pluie, vent soleil se succèdent  plusieurs fois dans la journée. Debout dans le brouillard matinal, on roule en essuyant des bourrasques à décorner les bœufs mais on déjeune en terrasse en T Shirt avant d’enfiler pull et bonnet dans la soirée. Et ça marche aussi dans l’autre sens. Le résultat c’est qu’on a quand même eu beaucoup plus de soleil que d’averses, et que la pluie peut donner une intensité dramatique qui sublime les paysages. Ce fut particulièrement le cas dans les fjords du Sud ( Doubtful Sounds)où des centaines de cascades temporaires se mettent à cracher des trombes d’eau quand il pleut. Bon, il tombe plus de 6m d’eau par an dans ce coin du monde… un record mondial.
Doubtful sound, région des Fjords de l'île du sud

Cascade temporaire dans le fjord
Nous avons certes  du revoir la garde robe, sortir pull et Mérinos mais le jeu en valait la chandelle et les ballades sur les plages de la mer de Tasmanie valent bien le quelques bourrasques et un bonnet.
Paradoxalement la végétation ne correspond pas du tout à ce à quoi on s’attend avec un tel climat. Point de sapins et autres conifères mais des forets humides luxuriantes presque tropicales, des prairies dignes des meilleurs golf anglais, des mangroves et des jardins pleins de fleurs exotiques.  Sans oublier la vigne ! 
Rainforest 
A cette époque de l’année elle démarre à peine mais nous avons déjà pu boire quelques primeurs 2014… les vendanges 2014 ayant eu lieu en mars ;)  Les néo zélandais sont fans de mono cépages : Chardonnay, Pinot (noir ou gris), Merlot, Sauvignon,  Cabernet… au choix. Tous leurs vins sont très jeunes ce qui est un peu surprenant pour nous mais  on s’y fait et puis le plaisir  est aussi dans la découverte. Hormis à Auckland où nous sommes allés chez un caviste pour demander quelques conseils, nous avons régulièrement débattu devant le rayon vin du supermarché local  pour choisir notre breuvage de la soirée : rouge ou blanc ? sec ou fruité ? de Hawkes Bay ou du Marlborho ?...
 
Les vignes du Marlborough...
Chardonnay !


Wellington
On se laisse facilement gagner par l’atmosphère paisible et respectueuse de ce pays. Les néo zélandais  sourient, disent bonjour, s’arrêtent à 3 m du passage clouté,  attachent grande importance à leur qualité de vie, à leur environnement. Les infrastructures sont nickels que se soit sur les routes, dans les campings ou dans la ville …  pourtant le camping sauvage est autorisé. Le Department of Conservacy ( équivalent de l’ONF et de la gestion des parcs et réserves)  propose et entretient des sites de camping au bord des lacs, dans les réserves naturelles où tout le monde peut s’arrêter. Il y a des toilettes sèches et un point d’eau, parfois un douche froide. Pas de garde, pas de barrière, pas d’emplacements déterminés, certains sont gratuits pour les autres on laisse la somme indiquée (entre 4 et 6 € par personne)  dans une boîte à l’entrée. Un point clé : laisser l’endroit comme si vous n’y étiez jamais venu et pour les ordures pas de poubelle ni container qui risquent de déborder : « you take it in, you take it out ». Chacun repart avec ses ordures… et ça marche !  Nous avons toujours trouvé des lieux nickels…



Café de rue à Wellington, ambiance cool sous le soleil matinal
Soleil mais à gla gla... 

Vue du van dans notre bivouac... pas mal non ?
Vous pensez sans doute que j’exagère… que ce n’est quand même pas le pays des Bisounours. Alors vous avez raison il aussi un revers à la médaille. Tout d’abord, ici tout est payant et cher.  Que ce soit une visite de site, l’accès à des sources chaudes, un sortie en bateau pour voir les dauphins,  un mini guide pour visiter un ville… tout est géré par des entreprises privés qui  contrôlent l’acces, proposent plein d’activités de plein air et d’accompagnements moyennant finance.  Sans rire même le wifi est en supplément dans les hôtels ou les campings.
Et puis 2ème fleau de  Nouvelle Zélande et plus particulièrement de l’île du Sud : les « sandfly » ou mouches des sables. Des micro moucherons qui  ont établit leur territoire bien au delà des plages de sable pour dévorer la moindre parcelle de chair à leur portée. S’en suit un micro point rouge et des démangeaisons à vous rendre fou pour tout une semaine. Le combat fut acharné  à grand coup de  Cinq Cinq version tropique mais elles sont nombreuses et à moins de vivre reclus dans le van toute fenêtre fermée, on est rapidement submergé surtout au moment de l’apéro, ce qui vous l’avouerez est très ennuyeux.
Nouveau centre commercial !
Voilà, je pense qu’à ce stade j’ai du épuiser une grande partie de mes lecteurs ( ouh, ouh, is anybody there ?) mais je conclurai par quelques mots sur Christchurch notre ville finale. Frappé en 2011 et 2013 par 2 tremblements de terre dévastateurs, il n’en reste plus grand chose et tout est en reconstruction. Nous avons été très impressionnés par l’esprit et l’énergie qui y règne. Des chantiers partout , plus un musée ou une Eglise debout,  mais un centre ville qui renait dans des containers  bariolés qui hébergent boutiques et restaurants, des parcs et jardins éclatants. Les habitants se mobilisent pour valoriser les projets  en cours et un certain esprit bohème, un tendance alternative et optimiste fait jour. Une jolie fin pour ce séjour.
Le jardin botanique centenaire... les arbres ont mieux résisté que les bâtiments. 
Les artistes font revivre Christchurch avec une belle émotion.
Comment résister à l'appel de la bière à Lyttelton, c'est juste pour sauver le chat.
Travail collectif pour un futur rets dans un container
La cathédrale est totalement détruite mais cet abris d'artiste fleuri lui donne un air moins triste.

L'esprit Christchurch affichage libre dans la rue
Demain nous espérons retrouver notre chameau à Valparaiso. Le bateau est arrivé, le « Bil of Lading » (sésame indispensable du transporteur chinois) est bien arrivé aussi mais il faut maintenant que l’on comprenne comment ça marche et qu’on arrive à dédouaner la voiture. C’est une aventure nouvelle pour nous après des dizaines de mails échangés avec la Chine et le Chili.  Notre chameau nous manque un peu et on est impatient de le faire réviser afin de repartir à son bord vers la Terre de feu et Ushuaïa. Là encore on ne s’attend pas à voir très chaud… d’ailleurs Xtian à réussi à faire rentrer la couette dans son sac à dos.


Bisous a tous et voici quelques photos qui en diront bien plus long sur ce que nous avons vu.

vous trouvez pas un air de ressemblance ?

Ou comment transformer un antique poste de transfo en arret de bus ludique... a Russel 
Geisers et sources chaudes à Rotorua... on réalise mieux l'activité sismique du pays!

La chevauchée sauvage ! 
Le lion s'est fait une nouvelle copine à Marlborough 
Il ne peux pas s'empêcher de nourrir toutes les bestioles,  comme elles ne sont pas sauvages...
Cote Ouest de l'Ile du Sud la mer de Tasmanie creuse la falaise.

Pêche du "whitebaites", ce sont des alevins de truites qui remontent la rivière avec la marée.

Pancakes rocks... là encore l'oeuvre de la mer de Tasmanie à travers les millénaires. 
Coin de bivouac au bord du lac... on a vu pire.
Glacier de Franz Joseph à moins de 700m au dessus du niveau de la mer. 
Lac de Matheson, dans les Alpes du Sud ( si si c'est le nom) 
Fox glacier, lui aussi tout près de la mer.

Ca ressemble à nos Alpes non? En plus sauvage !
Et voici le principal résident de NZ. Et encore il n'a pas beaucoup de laine...

Magnifique mais ne vous y trompez pas l'eau est glaciale.

Au bout de la Péninsule d'Otago
Non ce n'est pas un terrain de golf... juste de la prairie à moutons.
Avec vue sur le Pacifique en plus...
La vie de mouette consiste à de chauffer au soleil et à chasser la bouffe du touriste.