Je pensais rencontrer des difficultés pour trouver des
connexions internet avant la Chine mais je n’avais pas réalisé que Google et
donc le blog serait aussi inaccessibles depuis l’Empire du Milieu… Quelle
galère ! Alors je vais rattraper notre retard maintenant que je suis en Mongolie, et vous faire profiter de nos plus beaux moments.
Bienvenue a Osh |
Bon nous vous avions laissé à Samarkand étape hautement
symbolique de la Route de la Soie.
Depuis nous
avons traversé la Kirghisie et si j ‘ose dire après la culture, la
nature. Mais la Nature avec un N majuscule.
Le marché de Osh |
De Osh à la Torugart pass frontière
chinoise à plus de 3400m d’altitude, notre périple nous a conduit à la
rencontre des éleveurs de chevaux et de bétail qui vivent en alpage de juin à
fin septembre, après la neige recouvre les hauts plateaux et ils quittent leur
yourtes pour redescendre à des hauteurs plus raisonnables.
Jolie rencontre avec Ana et sa maman en train de barater le lait de jument dans leur yourte |
Ils élèvent les
chevaux, comme nous les vaches pour la production laitière, qu’ils transforment
en crème, fromage et lait caillé. Le lait de jument caillé est la boisson
nationale. Nous y avons gouté mais dire
que nous avons aimé serait abusé. Une odeur forte, une saveur acide, légèrement
pétillante. Bref c’est spécial et à
moins d’avoir une âme de gladiateur et un intestin en béton armé, mieux vaut
être prudent. D’autant que les bivouacs étaient à 3000m et la température frôle
le 0°. Certain compagnons de route s’en souviennent encore. Nous avons même eu
un peu pluie neigeuse. L’occasion de mettre notre chauffage dans le 4x4 et nous
avons finalement eu beaucoup plus chaud que les équipages qui avaient choisis
de dormir dans les yourtes, plus typique certes mais bon… Là encore la barrière
de la langue n’est pas un problème, et nous sommes une curiosité ambulante. C’est
assez magique de rouler dans d’immenses espaces entourés de troupeaux de
chevaux en liberté, de franchir des cols de montagne sur des pistes sinueuses
sur lesquelles nous croisons des voitures « de tourisme » ( pour la
plupart des Audi 100 hors d’âge) et des camions au chargement improbable.
Premier étape l'âne, mais il monte aussi à cheval ! |
En
fait nombre de ces camions font de la contrebande et choisissent ces pistes
pour acheminer parfois drogues ou armes mais le plus souvent du bétail entre
Osh et Bishkek (la capitale) sans payer de taxe. Ils sont parfois à court de
carburant et quémandent une bouteille de gazoil pour arriver à destination.
C’est sur ces pistes que nous avons aussi croisés des
voyageurs encore plus fous que nous : à vélo !! Oui oui des suisses,
des allemands, des français partis de Pau en mars et qui pensent rallier
Singapour en mars prochain. Ils grimpent les pistes caillouteuses et très
pentues, ils transportent leur équipement et sont tout contents de croiser
d’autres voyageurs dans des endroits aussi isolés et peu communs. Moi, je les admire…
Quand notre chameau, il tient la forme et la fraicheur de
l’altitude lui convient parfaitement. Xtian prend grand soin de lui pour qu’il
nous amène au bout de notre voyage sans encombres.
Je vous parlerai demain du Xinjiang...
Belles photos et surtout superbe reportage Isabelle !!! Attention aux bateaux furtifs dans la baie d'Halong... Bises à vous deux
RépondreSupprimerSympa. Biz ô2. Miri et JM.
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