29/05/2015

A la conquête de l'Oue



"Les Norteños" devant une margarita...
Dernier post le 9 mai et je perçois déjà chez certains des signes d'impatience, mais c'est qu'on aurait pris de mauvaises habitudes... Nous avons certes parcouru du chemin depuis Enseñada mais la nature, les grand espaces et la liberté ne font pas bon ménage avec internet. Je dois avouer que l'on se passe très bien des nouvelles technologies en voyage.

2 semaines que nous avons quitté le Mexique et cela nous semble déjà loin. En franchissant la frontière nous avons entamé la dernière partie du voyage et le choc est rude. C'est toute une culture et le monde hispanique que nous laissons derrière nous. Ces 6 mois passés en Amérique du Sud et en Amérique Centrale nous auront marqué par les belles rencontres que nous y avons faites, la beauté de la Cordillère des Andes que nous avons suivi du sud au nord, la magie de l'Océan Pacifique qui a agit sur nous comme un aimant. La presse européenne a tendance a présenter ces pays comme peu sûrs mais s'ils ont tous une histoire récente plus que mouvementée, nous ne nous sommes jamais sentis menacés et les dangers, s'ils existent ne sont pas plus présents que dans bien de nos villes (just don't be at the wrong place at the wrong time).

les vignobles du nord du Mexique...

Une paire de chaussures neuves pour le chameau 
Et un bon lavage...
juste après le musée du vin...
Le passage de la frontière entre Mexique et USA est sans aucun doute le plus simple que nous ayons fait depuis le début de notre voyage. Il aurait même pu être le plus rapide si nous n'avions pas été obligé et rerentrer au Mexique pour aller aux bureaux de douanes ( qui ne sont pas sur le trajet normal) pour récupérer les 300$ de déposit de la voiture. Et hop un aller-retour gratis... cela fait rire les policiers américains à qui nous réclamons un papier d'importation temporaire du chameau. Un quoi ?  Ben non vous êtes touristes, donc rien. Il faut juste que vous quittiez le territoire avant 90 jours. Aucune vérification d'assurance, aucune fouille du véhicule ( si ce n'est la visite de curiosité habituelle) et la seule remarque est lié à la petite taille de notre RV ( Recreation Vehicle). Les douaniers se demandent encore comment on peut vivre la dedans. Il est vrai que depuis je comprends... sur les routes de l'ouest la moindre caravane ou camping car ressemble à un semi remorque ou à un bus. Rien en dessous de 15 m de long. En passant la frontière nous longeons ce  fichu mur qui sur des centaines de kilomètre est censé protéger les US de l'invasion des clandestins mexicains et du trafic de drogue. Etrange vision, surtout quand on sait que le Rio Grande se traverse à pied et que des centaines de mexicains vivent sur ses berges. En fait la frontière est une passoire, c'est après avec les " border patrols" que ça se gate. Un mexicain rencontré à Enseñada et qui vit aux US depuis 30 ans m'a dit: " J'ai compris que ce qui arrangeait les US c'est que le business du trafic soit généré chez eux mais que les morts soient de l'autre coté de la frontière". Je le crois.

le mur de la honte... le long du Rio Grande
ben oui on est passé de l'autre côté ;)

Pour nous ce sera direction Payson, Arizona, ou Xtian a un ami de longue date. Nous traversons des zones de dunes qui font de merveilleux coins de bivouacs. Le plus étonnant c'est la liberté que l'on a de camper partout sur les terres fédérales. Bivouacs libre ou campings dans les forêts où nous laissons notre dû dans une enveloppe. Un BBQ, une table et des bancs sont à disposition à chaque emplacement et il y a des centaines de pistes pour rouler en 4x4. Après des mois à se demander comment passer derrière les barrières pour bivouaquer, nous sommes au paradis des amoureux du 4x4 et de la nature. Alors en attendant de passer le week end à Flagstaff pour le grand meeting Overlander Expo, on va au Grand Canyon. A vouloir décrire la beauté du paysage on tombe vite dans la platitude alors je laisserai parler les photos. Seul fait notable c'est le changement de météo. Pour ceux qui comme moi croient que Arizona rime avec désert et canicule, je dirais que c'est le cas de Phoenix. Mais pour le nord, on est dans les montagnes à 2000m d'altitude et il est temps de ressortir jean, pull et même gants, bonnet et Icebreakers. On a la pluie et le vent la nuit et quelques orages de grêle dans la journée. Mais cela ne nous empêchera pas de faire le Time Line trail qui suit la falaise sur 10km, histoire de profiter de la vue.

les mooses le long de la route... meme pas peur !

Grand Canyon... 
Mini Lion en profite aussi
c'est vraiment grand... 


Frrrrrroid !
Et oui c'est la pluie, le froid et la neige qui nous accueille à Flagstaff. Les bords du Mormon Lake sont un gigantesque bourbier et la température ne dépasse pas les 5°c. Faire quelques pas relève de la gageure, on glisse, s'enlise et on revient avec un kilo de boue sous chaque chaussure. Quiconque a déjà campé sait à quel point l'activité la plus banale comme faire chauffer un thé, se mettre au chaud  ou se rendre aux toilettes devient un vrai challenge. Comment monter à l'arrière du 4x4 sans les chaussures couvertes de boue mais sans se retrouver en chaussettes dans la gadoue, et que faire des chaussures ??? Bon on finit par s'en sortir au prix de belles contorsions, mais on va pas s'arrêter à si peu.  Mais dans l'adversité on fait aussi la connaissance de Ben, Brian et Expo le chien. Nous voyant repliés dans le 4x4  ils nous invitent à les rejoindre autour de leur feu de camp au propane ( les feus de bois sont interdits et on se demande bien pourquoi en de telles circonstances). La soirée se poursuit  dans un échange d'anecdotes. Mais c'est tout habillés de nos Merinos, avec le duvet, la couette et le chauffage que l'on va se coucher. Au réveil c'es toujours neige et bourbier. Le camping est en ébullition, tout le monde veut partir mais personne n'arrive à se sortir de la boue ( il parait qu'à Woodstock c'était pareil mais il faisait chaud et en 1968 ). Il faut les treuils, les plaques et les engins de levage pour déloger les traillers et les camper vans. Tout le monde est un peu sur les nerfs et c'est le moment que choisit le chameau pour nous faire un coup de Calgon : la batterie est déchargée. LE lion doit démonter le siège conducteur pour accéder à la batterie ( et oui c'est là qu'elle est sur le Defender, que le premier qui connait le designer me l'amène il mérite d'être pendu haut et court), sortir les jumpers qui sont évidemment rangés au fond des coffres (10 mois sans en avoir besoin...) et surtout trouver une bonne âme qui veuille bien déplacer ( ou qui puisse déplacer ) sa voiture jusqu'à nous. Les brésiliens que nous avions rencontré à Carhagène tentent mais s'enlisent, doivent sortir les plaques, ont les boules et finalement se barrent comme des voleurs sans dire au revoir à personne même pas à leur compatriotes avec qui ils ont passés la soirée.  LE lion est au comble de l'énervement. Heureusement les américains rencontrés la veille nous sauvent et on s'en sort. Du coup il nous faut partir rouler un peu histoire de recharger les accus. Au retour on trouvera un autre coin pour se poser car le champ de boue, c'est NON. Le temps se stabilise a moins pire, plus de neige, plus de pluie mais un froid de canard. On décide finalement de rester et en visitant l'expo on rencontre d'autres voyageurs au long cours. C'est finalement une sorte de communauté où chacun suit son chemin mais comme le monde est petit, on finit par se retrouver. Certains voyagent depuis longtemps comme  Pablo et Anna (les Cucarachas) sur la route depuis 15 ans, ou encore Luca et Marquita en vadrouille depuis 12 ans dont 6 en Australie. Il y a aussi les Sud africains, une famille avec 2 enfants  qui sillonnent la planète depuis presque 5 ans à bord d'un Defender équipé d'une tente de toit, et puis la Turtle Expedition qui bat les records de longévité et sillonne la planète depuis plus de 20 ans. Il en sont à leur 5ème tortue. Certains vivent de leurs livres, de conférences, d'argent acquis dans une vie antérieure, de la vente de photos ou sont à la retraite. On fait figure de novices mais on rigole bien et on partage nos anecdotes. Quand on dit que nous rentrons, à regret, en juillet, ils nous répondent que voyager est un vrai virus et que nous faisons simplement une pause dans notre périple. Quand on se sépare on se serre dans les bras en se souhaitant bonne route en se disant à bientôt car on se croise forcément, un jour ou l'autre...
Nous mettons du temps à partir d'autant que le chameau jouir d'une belle notoriété, même plein de boue il est mitraillé sous toutes le coutures et et les visites se succèdent, comme au musée.
les ancêtres sont là !
une suisse + un américain = Turtle expédition, 20 ans de route
La Cucaracha!
Special dédicace à Gordon...

Xixo, Francisco et Barbara... do Brasil !
Les Sudafs... 5 ans dans le Def à 4 ! 
le vaisseau amiral et dans la soute....
le satellite!

You houuuuuu !
Finalement nous prenons la route de Monument Valley et nous arriverons au pays de Navajo en fin d'après midi. Le temps de réserver une place au campground du parc à 42$. C'est hors de prix mais la perspective d'une douche chaude fait faire bien des concessions. Le lion est fort déçu car en 25 ans adieu le camping sauvage et la solitude des grands espaces. Maintenant il y a hotel, parking, restaurant, boutique. Mais quand on entre dans la valley pour le coucher du soleil, la magie reprend le dessus et c'est toujours le même émerveillement. On se surprend à scruter le sommet des montagnes pour voir si des indiens alignés ne vont pas nous bombarder de flèches et on s'attend à voir des hordes de cowboy au galop traverser la piste. Finalement le souvenir des westerns des John Ford n'est pas poins et le fantôme de John Wayne semble encore hanter les lieux.
il est où John Wayne ?

On attend les indiens...
et j'entends siffler le train..... 

il est bo le chameau non ?????
Dans la Valley of the Gods, non loin de là on a l'impression d'être seuls au monde. Mais c'est sans compter sur un gros RV tanqué sur la piste dans un passage de ruisseau depuis 3 heures. On sort les sangles et on le tire de sa panade, il est aux anges, comme tout ceux qui sont coincés de part et d'autre du wash en attendant que quelque chose se passe. Tout est ok mais au regard du lion je crois que le chauffeur à compris qu'il ne fallait pas trop la ramener. On n'a pas idée d'aller sur les pistes avec un camping car de 15m de long surtout avec pépé, mémé et les enfants. Tout le monde attendait bien gentiment sur le bord de la piste que quelque chose se passe, le lion a renvoyé tout ça sur la route et s'ils se plantent à nouveau... c'est qu'ils n'ont rien compris.
franchement on n'a pas idée...

Valley of the Gods....

Nous on part pour Dead Horse Point et Canyonland. Le point de vue sur les Canyons de Dead Horse est à tomber. L'immensité dépasse ce que j'avais pu imaginer d'autant qu'en fin d'après midi après la pluie la lumière est sublime et il n'y a presque personne. Le lion ne gardait pas un bon souvenir de sa dernière expérience en 4x4 dans le coin mais en 20 ans tout a bien changé. Les pistes sont devenues routes et le bivouac désert avec vue imprenable sur Canyonland est devenu aire de pique-nique aménagée. Le campground est maintenant à quelques kilomètres de l'entrée et il est bien entendu complet. On décide donc de quitter les zones civilisées pour entreprendre la White Rim. Une piste d'une centaine de miles qui suit le cours de la Green River puis du Colorado. Un bel exercice de 4X4 mais aussi la magie des grands espaces. Je prends le volant (si si) sur cette piste moyennement difficile mais que certains à pics rendent un peu vertigineuse. Avec les conseils du Lion je progresse prudemment, lui serre les dents d'autant que la falaise est toujours de son côté. Que du bonheur de se retrouver seuls ou presque car 3 cyclistes en VTT me regardent arriver du haut du Murphy's point.  Le raidillon pour arriver sur le plateau ne manque pas de piquant mais je crains dégun et je mets gaz pour arriver en haut sourire aux lèvres. Enfin ... un peu crispé le sourire quand même, quoique pas autant que celui du Lion. Il est finalement content que la journée se termine et moi aussi. Pfff... demain il reprend le volant pour la visite de Arches National Park.

Vous la voyez notre piste ????

là on bivouaque....

The white Rim, le long du Colorado.

Le Colorado

En route nous apercevons le groupe de 4x4eux le plus fêlé qu'il m'ait été donné de voir. Il trialisent sur les falaises surplombant le Colorado. On n'en croit pas nos yeux : des décérébrés qui franchissent des obstacles improbables sur des plaques rocheuse au bord du vide. Aucun problème face à des marches rocheuses plus hautes que leur pick-up avec des croisements de pont qui les laissent une roue en l'air a 60cm du sol. Jamais vu de tels franchissement en milieu naturel et avec un tel engagement.. Tu te rates tu te crashes (tout en bas).

Sont malades (chtarbés/fêlés).....

Brrrr.......

Arrivés à Arches c'est plus la même ambiance. D'abord un kilomètre de queue pour passer la porte. On est effaré par le monde, un jour de semaine pourtant. Finalement moi qui avait insisté pour visiter Arches, la foule me gâche un peu mon plaisir, c'est beau mais pas si impressionnant que ça. Enfin je ne suis pas sûre d'être très objective sur ce coup là mais après 10 mois de voyages en solitaire dans des contrées reculées, la proximité de mes concitoyens est parfois un peu difficile pour moi.

il a mis son casque....
Landscape Arche

La lonest....
Aussi pour la suite on fait le choix d'un road trip sur la "Loniest Road of America", la Highway 50 qui traverse Utah et Nevada en direction de Reno. Pas besoin de rouler longtemps pour comprendre d'où vient son nom. Un village tous les cent kilomètres et entre, de grandes étendues d'herbe ou de roche. Un vrai désert humain qui nous ramène vers la cote ouest. Premier bivouac prévu à Great Basin National Park (Nevada). Mon guide me montre la photo d'un superbe geyser que je ne veux pas manquer. Mais plus on se rapproche et plus on a des doutes car le paysage ne se prête pas vraiment à la présence de geyser, on se croirait plutôt à Saint Gervais en Savoie. Effectivement le Ranger du parc me confirme qu'il n'a jamais vu de geyser dans le coin. Le Fly Geyser est bien au Nevada mais à plusieurs centaines de kilomètres au Nord. Bon ben en attendant on est aux pieds d'une montagne de plus de 3000m couverte de neige, au milieu des Britlscone Pines sensés être les plus vieux arbres du monde. Le doyen du parc a 4500 ans. Le campground est un havre de paix dans la nature mais à 2500m d'altitude quand même. Du coup on va pas trainer dehors bien longtemps à admirer le paysage.

Comme à la maison...


Juste le temps de préparer le repas et hop au chaud dans le chameau. Faute de geyser on visitera les grottes du  parc demain. Au moins il fait toujours 10° sous terre  et on est au sec. Nous avons le secret espoir de passer le bivouac suivant au pied d'un dune géante à quelques kilomètres de Fallon toujours sur la 50 . Mais c'est sans compter que la dune a été transformée en "recréation area". Des dizaines de quais montent et descendent la dune sans discontinuer. Vu d'en bas on dirait une colonie d'insectes. Au pied de la dune une centaine de caravanes et campings cars avec remorque servent de camp de base avec réserve de bière et BBQ. Un vacarme d'enfer et la perspective de passer la soirée perdu au milieu des rednecks nous refroidi un peu. On fait demi tour et on va se perdre au milieu des étendues désertes de l'autre coté de la route. A 2h30 du matin on voit toujours des lumières monter et descendre la dune. Nous ne sommes pas mécontents d'être loin...








Les princesses vieillissent mal sur la loniest Road...

Fallon est censé être La ville de la Loniest Road, c'est en fait une immense avenue à 6 voies bordée de supermarchés, de casinos et de motels, de liquor shop et de garages autos. A part ça rien ...Tout autour de la ville des bases de l'US Navy qui doit employer l'autre moitié de la population ( celle qui ne travaille pas dans les casinos, les motels ou les supermarchés). On va finir par se sentir vraiment comme Lucky Luke le lonesome cowboy, d'autant que la Loniest Road se confond maintenant avec la Pony Express Trail, la route du premier service postal qui reliait Saint Joseph, Misouri à Sacramento en Californie. A cheval bien sur...

Mais cette solitude ne durera pas car nous arrivons en vue du Lac Tahoe et de la Californie. Tahoe ressemble étrangement au Lac d'Annecy. Même couleur, même montagnes environnantes, même ambiance chic avec promenade au bord de l'eau, téléphérique pour profiter du panorama en été et surtout même chalets class et huppés tout autour avec bateaux et pontons privés. C'est ici que tous ceux qui ont réussis dans la Silicon Valley achètent leur résidence secondaire. Il nous en coutera 10$ de droit d'accès pour pique-niquer au bord du lac. Ben on est chez les riches quoi...
Heureusement on trouvera une place dans un campground une cinquantaine de kilomètres plus loniest surtout a moins de 1500m d'altitude. Une aubaine en ce week end de Veteran Memorial Day où tous les américains sont de sortie ( comme chez nous à Pentecôte).
Nos amis les bêtes...
Pour la suite ce sera la 49... où la Route de la Ruée vers l'Or.. quelques villages qui me remettent en mémoire les épisodes de la fameuse série "Les mystères de l'Ouest" avec Gordon et James West. A Sutter's mill on peut encore louer pour quelques dollars tout l'équipement du chercheur d'or et aller tamiser les graviers de l'American River sur les traces de James Marshall, l'homme par qui tout arriva. Il fut le premier à découvrir de l'or et déclencha la Rue vers l'or en Californie. En ce qui nous concerne on va éviter de s'épuiser en travaux manuels, d'autant que l'eau de la rivière n'est pas chaude. On file donc vers Sacramento histoire d'aller faire un tour dans le old downtown à bord d'un train d'époque tiré par une vraie locomotive à vapeur, presque comme celle des Mystères de l'Ouest ( je sais j'insite mais bon on a les souvenirs qu'on peut). Et puis surtout être prêt pour aller faire le shopping pour la Mustang le lendemain. Carburateur, jante, durites, poste de radio, feux arrières, ampoules pour tableau de bord, joints divers et variés, ça c'est bientôt Noel pour ma conscrite et le chameau est maintenant plein de pièces auxquelles il va falloir trouver une place pour les 2 mois à venir. Quand on sait que tout est rangé au chausse pied, je vous dis pas le challenge. Je sens comme un grand ménage de printemps sur le parking du motel à San Francisco. Mais ça je vous en dirais plus dans un prochain post... tout vient à point à qui sait attendre. D'autant que les parcs et les bivouacs ne sont pas équipés d'internet et c'est tant mieux ;)

PS: Dû à des problèmes de connexions internet cela fait maintenant 4 jours que j'essaye de poster les photos sur le blog... alors depuis on est déjà passé à San Francisco... mais ça sera pour le prochain post hi hi hi ... que les impatients rongent leur petits ongles !
Bisous a tous !