J’en connais qui se ruent déjà sur Google Earth pour savoir
où nous sommes. Courrez pas Potosi, c’est en Bolivie. Nous avons franchi la
frontière à 50 km de San Pedro de l’Atacama il y a 9 jours pour retrouver la
vie nomade dans le Sud Lipez et remonter vers le mythique Salar d’Uyuni. Le Sud
Lipez est un zone désertique avec de magnifiques lagunes mais le choc vient de l’altitude… dans la
journée nous sommes passer de 2400m à 5000m et autant dire que lorsque je suis
descendue de la voiture pour faire les papiers de la douane, j’étais contente
qu’il y ait une chaise. C’est pas qu’on soit malade mais c’est pas tous les
jours qu’on se ballade au Sommet du Mont Blanc. Pour le chameau aussi c’est un
choc mais il résiste vaillamment, même si le matin à froid à 4600m il a du mal
a redémarrer. On lui en veut pas, d’autant que le chauffage Webasto, lui à
décider de se mettre en grève. A cette altitude, il n'y a pas assez d’oxygène
pour brûler le gazoil. Ca gèle un peu durant la nuit et au petit matin on gratte
les vitres de l’intérieur (comme les belges, LoL pour l’ami Pierre). Mais avec
duvet, couette et mérinos on s’en sort…
Heureusement les paysages sont enchanteurs et nous sommes aux anges de
retrouver la vraie vie sauvage.
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Laguna Verde, assez irréel comme paysage |
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A nous les grands espaces ! |
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Sources chaudes...trop bon ! |
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5042m... notre record ! |
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Laguna Colorada. il y a plein de flamands roses qui viennent se nourrir et se reproduire |
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Coucher de soleil dans le Sud Lipez... on est seul au monde |
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Un rocher et 10 4x4... je fuis ! |
Encore que pour une zone désertique nous devons
la jouer fin pour éviter de se retrouver dans la poussière des dizaines de 4x4
qui baladent les touristes sur les mêmes pistes et les arrêtent très exactement
aux mêmes endroits pour voir la même lagune. Incroyable… parler d’esprit grégaire est
un euphémisme, le mouton de Panurge était un rebelle à côté. Mais cela
constitue un business facile pour quelques agences de tourisme. Même le Routard
conseillent de négocier le « tours » à l’envers pour avoir un temps
de décalage. Notre chance c’est d’être autonome et d’avancer à notre rythme et
avec précaution jusqu’au Salar. Avec précaution car les pistes boliviennes sont
loin d’être confortables, 600km de
« clan clan » c’est à dire de tôle ondulée. Un enfer de poussière… qui donne l’impression
que le 4x4 va partir en miettes et nous avec.
Xtian roule aussi avec grande prudence car depuis la frontière nous
n’avons plus d’assistance au freinage. Et il lui faut se mettre debout pour
ralentir… on n’a pas encore identifier l’origine de la panne et c’est pas cool
du tout !
Dans ces conditions l’arrivée sur le Salar est un pur
bonheur. C’est plat, sans poussière et suffisamment grand pour avoir une réelle
impression de liberté. Une immensité blanche que nous traversons comme dans un
rêve pour venir s’amarrer à l’île Incahuasi pour passer la nuit. Et oui, il y a
des îles sur le salar et même si là encore le tourisme de masse frappe en
journée, la nuit nous sommes les rois du monde. Enfin presque, car à 23h45,
alors que nous dormons profondément nous sommes réveillés par de furieux coups
de klaxon. Affolement général, on sort en catastrophe pour se retrouver dans les phares d’un camion citerne qui nous
demande d’où nous venons et ce que nous faisons. La belle affaire, on dort
pardis ! Et moi, quand on me réveille mes capacités à parler et surtout
comprendre l’espagnol sont franchement limitées. Tout ce que je comprends c’est
« Cuidado…son siete… » (Attention…ils sont 7) autant dire pas grand
chose mais suffisamment pour semer le trouble.
On se barricade à nouveau et on a du mal à trouver le sommeil attentif
au moindre bruit, heureusement sur le Salar il ‘y en a pas. Le point positif
c’est qu’il ne s’est rien passé et que j’étais réveillé à 6h pour faire les
photos du lever du soleil. Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, on est
donc à pied d’œuvre pour partir explorer le Salar et ses alentours. Nous
décidons de repasser la nuit sur place mais arrimé à une autre île, le Isla del
Pescado et Xtian en profite pour vidanger le système de freinage… mais c’est
pas ça les freins ne marchent toujours pas. Et comme on est marqué par le destin il se met à
pleuvoir ce qui nous tient à nouveau éveillés une partie de la nuit car en cas
de pluie le salar se recouvre d’une fine pellicule d’eau, ce qui lui donne de
magnifiques reflets mais peut bousiller disques et platines de freins en moins
de 50 km et nous on en a 120 pour en sortir. A nouveau on est à pied d’œuvre au
point du jour et les dégâts sont limités car les traces sont à peu près sèches.
Arrivés à Uyuni on se dépêche de trouver une « lavado » pour le
chameau. Il est tout pimpant pour attaquer la route de Potosi…mais toujours
sans freins.
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on n'est pas gêné par la circulation |
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Au soleil rasant les prismes de sels forment un immense puzzle |
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Coucher de soleil.... |
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Cimetière de Telhua sur les bords du salar |
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Notre 1er restaurant bolivien... |
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Qui sert un excellent "Fricasse do cerdo", sur le banc du village |
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Levé du soleil sous la pluie.... |
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Statue de sel, ils attendent les concurrents avec impatience |
Potosi c’est la plus
haute ville de + 100 000 habitants du monde, elle se situe à plus de 4080m
d’altitude et elle est construite sur une mine, le Cerro Rico. En fait Potosi,
est une ancienne cité coloniale qui, grâce à ses mines d’argent, est au cœur de
l’enrichissement de l’Espagne. Au XVII siècle Potosi était aussi importante que
Paris ou Londres. Cet or finança en partie la 1ere révolution industrielle car c’est l’équivalent de plus de 50 milliards
de dollars qui furent injectés en Europe entre le XVI et le XIX siècle (essayez
de ramener ça à l’échelle de l’économie de l’époque, c’est vertigineux) mais
l’Espagne dépensa tellement à Potosi, qu’elle finit par tout perdre et seules
les banques en tireront bénéfices (tiens, ça vous rappelle pas quelque
chose ??). Potosi c’est aussi un immense génocide de plus d’un million
d’indiens et de noirs africains venus travailler là par le biais du commerce triangulaire.
Et oui, lors de la Conférence de Valladolid, l’Eglise a fini par reconnaître
que les indiens avaient une âme, il a alors fallu trouver d’autres
esclaves. Le comble du cynisme étant que
pour supporter cet esclavage les mineurs avaient recours à la coca, qu’ils
devaient acheter à leur bourreau.
L’expression « Valé un Potosi » (ça
vaut un Potosi) demeure la devise de la ville et désigne quelque chose
d’inestimable. Aujourd’hui il ne reste plus rien de tout ça. La ville survit
grâce à d’autres ressources minières comme l’étain, le fer ou le zinc. Quand je
dis survit c’est qu’il ne reste plus grand chose de l’ancienne ville coloniale,
et que sortit du centre ville c’est plutôt la misère et la désolation de mini
bicoques construites sur les extractions au milieu des trous et des
terrils. Malgré cela, nous avons
beaucoup aimé cette ville pleine de vie, d’autant qu’il y règne encore un
atmosphère de Noël… comme en Espagne l’Epiphanie est la vraie fête des enfants et à la nuits tombée les
familles sortent sur la place pour profiter de la crèche vivantes des
animations et manger des pizzas ou des sucreries. Pour nous
Potosi c’est aussi l’occasion
d’avoir une connexion internet afin de lancer un appel au secours à nos spécialistes
Land Rover préférés pour avoir une idée sur la manière de réparer les freins.
Chef Rudi de RR Concept nous répond du tac au tac en nous disant qu’il ne
s’agissait pas forcement du power break et nous donne d’autres pistes de
réparation. Xtian saute dans son moteur et Oh joie ineffable, effectivement il
découvre la durite en faute, qui a …fondue ! Et oui avec la tôle ondulée
elle est sortie de son clip pour venir se coller contre le moteur. En moins
d’une demi heure et grâce à un morceau de tube trouvée par terre, la panne est
réparée, le chameau freine à nouveau et nous sommes soulagée car les autant
dire que rouler sans frein dans des rues ultra pentues au milieu de la
circulation anarchique on a fait plus confortable.Merci Rudi et bravo à mon Mac Gyver préféré.
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vestige de l'époque coloniale... |
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Graisse de porc séchée pour servir la gastronomie de Potosi |
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On mange très bien sur les marchés... et pour des sommes dérisoires. |
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Stand de sucreries dans la rue, jelly, salades de fruits, dulce de leche... |
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A Potosi c'est encore Noël.... |
En route pour Sucre, la capitale constitutionnelle du pays .
Sucre n’est qu’à 2500 m d’altitude, et donc plus chaude… tout est relatif je
vous l’accorde. Classée au patrimoine de l’Unesco cette délicieuse ville
blanche coloniale mérite que l’on y
flâne un peu. Nous assisterons au départ en grande pompe du Régiment de Police
qui assure la protection du Dakar. Avec défilé, discours du Gouverneur et tout
et tout. Décidément le Dakar représente beaucoup pour la Bolivie qui attend cet
événement avec une grande ferveur. Nous en profitons donc pour visiter quelques
Eglises joyaux de l’art baroques et le marché central grouillant de
« cholas » ( femmes andines en habits traditionnels) qui viennent
vendre leur production. Le marché regorge de fruits et légumes de toutes sortes
et il est franchement difficile de résister à la tentation d’acheter de
l’ananas, des fraises, des figues, des pêches, du raisin, du melon, des
mangues, des goyaves et j’en passe.
Quelle frustration ! Mais nous ne reprenons la route que pour 2
jours avant de rejoindre La Paz et il
est si tentant de s’arrêter sur le bord de la route pour déjeuner avec les boliviens dans de
petites gargotes qui servent un menu complet ( soupe, plat de viande et
boisson) pour 10Bs ( 1,5€).
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Le lion a trouvé un ami... |
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Palais du gouvernement régional |
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Sucre, la blanche.... |
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Les revendications s'affichent sur les murs... |
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Au marché le PQ est fourni avec le jus de fruit... no comment. |
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h Heureusement il n'y a pas que du jus de fruit frais |
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Le foule se presse pour faire bénir des poupons richement vêtus représentant Jesus. Les sacristains bénissent dehors, à la volée. Il n'y a plus de place dans l'Eglise. |
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Départ en grande pompe du Régiment de police pour le Dakar ! |
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Virgen de Guadalupe, une vierge peinte par un obscur moine franciscain en Espagne mais paré de milliers de pierres précieuses, diamants, perles fines par les riches familles locales, un trésor national.
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Pour rejoindre La Paz nous pensons trouver une route
goudronnée mais c’est sans compter sur les aléas des chantiers et nous nous
retrouvons bloqués à quelques kilomètres de Sucre sur une route fermée pour
travaux et qui ne réouvre qu’à 18h. Il est alors 14h et l’idée de patienter 4
heures sur le bord de la route puis de rouler de nuit ne nous enchante pas. On
abandonne donc la route et on prend la piste. Quelle bonne idée ! Nous
naviguons sur des plateaux entre 3500 et 4000m d’altitude au milieu de montagnes
aux couleurs rouges avec des villages accrochés à leur flanc et des champs de
patates sur des pentes totalement improbables. Tout est cultivé à la main et
même la charrue avec les bœufs n’y accède pas. Les maisons en adobe sont
minuscules et sans fenêtres car faute de vitrage, il faut éviter au froid et au
vent de s’y engouffrer. Elles sont souvent isolées et il y a toujours un
sentier pour la relier à la piste sur laquelle circulent des minibus 4x4 qui
assurent la liaison entre Sucre et Oruro. Il nous a fallu persque 2 jours pour
parcorir la distance avec le Chameau, je n’ose imaginer ce que ce doit être
dans ces bus là. Mais ils ont le mérite d’exister, aucun village n’est enclavé
et la desserte des « unidad educativo » est assurée pour les enfants.
Une très très belle piste de plus de
500km qui nous a permit de voir la campagne bolivienne. La vie doit y
être particulièrement rude et le climat n’y est pas étranger. Tous les soirs
nous essuyons un orage voire de la grêle et autant vous dire que cela
n’arrange pas l’état de la piste mais en arrivant à Oruro nous comprenons vite
que même dure la vie dans les montagnes l’est moins que dans cette ville. Oruro
c’est pour nous la parfaite illustration du chaos. Une ancienne ville minière
en faillite où tout part à volo. Les rues sont éventrées, les conduites d’eau à
ciel ouvert, donc des tas de sables empêchent d’accéder à des rues devenues
impraticables. Du coup il n’y a plus de sens de circulation, ni à droite ni à
gauche, plus de signalisation, plus de règles quelles qu’elles soient. En saison
de pluie, c’est à dire maintenant, la ville se transforme en marigot ou surnage
toutes les ordures possibles et imaginables. Les maisons n’ont parfois plus de
toit , remplacé par un morceau de plastique et comme certains murs commencent
aussi à s’écrouler il n’est pas rare de voir « l’interieur » d’un
habitation. Au milieu de ce chaos les poids lourds traversent sans ménagement
les avenues éclaboussant d’eau boueuse les gens qui tentent de se déplacer ou
de vendre quelques misères sur le bord du trottoir.
Autant dire que nous ne nous sommes pas attardés et c’est
avec soulagement que nous sommes sortit de cet enfer pour trouver à une centaine
de kilomètre un bout de campagne ( à 3700m quand même) pour passer la nuit avant de rejoindre La Paz.
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L'Altiplano bolivien, une vrai merveille, on dirait pas mais on est en haut de l'Aiguille du Midi. |
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Des cheminées de fée, on dirait des champignons |
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Village blotti à flanc de montagne |
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Les boliviens sont assez farouches? Ils ne sourit pas facilement... |
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Et oui la nuit il neige...brrrr |
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On aime bien avoir un engin fiable pour nous ouvrir la piste après la pluie. |
L’arrivée en4x4 dans une mégapole comme La Paz nous effraie
toujours un peu. On a repérer à l’avance quelques hostals possibles mais la
circulation est très souvent anarchique, la population dense et les rues
peuvent devenir très étroites. De plus on n’est jamais surs qu’il y aura de la
place et il faut en plus trouver un parking à proximité pour que le chameau
dorme en sécurité. Bref un moment de stress. La Paz ne fait pas exception à la
règle… on y arrive par en haut et c’est une étrange vision que celle ville
construite à flanc de montagnes entre 3500 et 4200m. Les pentes des rues sont
vertigineuses et on est content d’avoir des freins. La circulation est
apocalyptique et plus nous descendons plus tout devient dense et embouteillé.
Les étals des marchands ambulants obstruent les trottoirs et les passants se
déplacent sur la chaussée. Mini bus, microbus et taxi font régner la terreur à
chaque croisement. Il n’y a pas 2cm entre les véhicules pour ne laisser aucune
chance à ceux venant d’en face de passer. Le Lion a fini par s’énerver et
pratiquer lui aussi la politique de l’intimidation, non mais... Le chameau est
suffisamment gros pour que ça impressionne on a fini par trouve le parking et
l’hostal qui va avec. Ouf !! On peut souffler et partir à la découverte de
La Paz. Doucement quand même car même acclimaté, une rue à 15% de pente à 4000m
on est vite épuisé. Nos pas sont un peu lents mais il fait beau et nous faisons
le choix de déambuler pour découvrir rues commerçantes et places remplies de
pigeons, ancien quartier colonial et marché au sorcières. Un ensemble de rues
où chaque boutiques vend toutes sortes d’herbes, de fœtus de lama et de potions
magiques pour tout soigner : le cancer, le diabète, la ménopause et la prostate
mais aussi pour attirer la chance, aider au développement du business, faire
venir les clients, devenir riche sans oublier de soigner les peines de cœur et
faire venir l’amour. Comme quoi les boliviens ont beau être très catholiques,
le paganisme à encore de beaux jours devant lui.
La Paz regorge de marché dans ce style et demain samedi
c’est encore plus grand… j’ai hâte de voir ça.
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Vendeuse de poissons du Lac Titi Caca |
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Un arbre de Noël bis sympathique |
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Et oui je sais, je suis fan de street art et j'aime les musées à ciel ouvert |
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C'est pas la relève de la garde, mais je pouvais pas la rater.... |
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il faut toujours protéger son chapeau de quelques gouttes d'eau. |
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Vendeuse de jelly a la creme fouettée, les boliviens sont gourmands |
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Un écrivain public tape une lettre pour une belle cholas |
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Attention, rien ne les arete! |
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Dans le quartier colonial... |
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Derrière les portes en bois des maisons de superbes cours intérieures |
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A l'heure de la sieste. |
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une rue piétonne... |
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Foetus de lamas, pour guérir de tout. |
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Parfum pour appeler l'argent, l'amour, les clients... |
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une belle collection de "savons mystiques", pour se laver l'âme sans doute. |
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Les chollas se dorent au soleil... |
Au détour d’une rue nous croisons un français qui nous
apprend le terrible attentat contre Charlie Hebdo. Je ne sais si c’est la
distance et le fait que nous ayons pas mal déccrocher de la vie en France. Nous
prenons la nouvelle comme un uppercut, La violence du monde nous revient en
pleine tête. Alors même loin nous aussi « On est Charlie ».
Bonne année à vous ! Bonne route pour la suite , bises de toute l.équipe
RépondreSupprimerCoucou Isa et Christian,
RépondreSupprimerEtant confinée à la maison en raison d'une tempête de vent, j'en ai profité pour feuilleter votre beau livre illustré et faire un petit voyage virtuel.
Je suis heureuse de voir que tout se passe bien, votre carrosse et vous-mêmes semblez très en forme!
Gros bisous et à très bientôt sur votre blog!
Martine
Bon, c'est bizarre, voilà que mon nom apparait maintenant!
RépondreSupprimerAlors re-re-bisous from Rockford!! (c'est plus exotique écrit comme ça, non?)