On Ze Road 110: Bonne Année 2015

Et oui comment commencer autrement ce premier post de l’année 2015 qu’en vous souhaitant à tous une belle année 2015. Qu’elle vous apporte de belles surprises, de l’émotion, de la force et de la joie à partager avec tous ceux qui vous sont chers.

Pour tout dire c’est dans ces conditions que nous avons terminé 2014. Une jolie parenthèse dans notre périple entouré de nos proches avec qui nous avons bien évidemment partagé nos aventures mais surtout nous nous sommes fabriqué de beaux souvenirs et ça c’est le plus important.

Bon, on leur avait promis des vacances sous un soleil caniculaire mais c’était sans compter les caprices météorologiques chiliens… Résultat 2 jours de froid et pluie à Santiago et un jour de vent à Valparaiso que le Mistral à côté fait figure de gentille brise marine. Mais cela fait partie de l’aventure et ne nous a surtout pas empêché de sillonner Santiago. Ce fut même un bon prétexte pour aller voir une expo Boltanski (2 heures dans un musée c’est toujours ça de pris) et se réchauffer autour d’un Pisco Sour dont il nous est maintenant possible d’évaluer la qualité dans nombre de bars et restaurants.

Et puis comme le premier jour il a fait très chaud et qu’arpenter les marchés ça déshydrate, il existe à Santiago un lieu mythique à côté duquel on ne pouvait passer : La Piojera et son incontournable Terremotte. Un fabuleux cocktail d’un demi litre à base de sorbet à l’ananas de vin blanc pétillant et de Pisco, sucré et rafraîchissant. Il porte bien son nom : tremblement de terre et comme dans tous les tremblements de terre c’est de la réplique qu’il faut se méfier…heureusement que les retrouvailles ne durent que 10 jours parce que l’on pourrait vite finir alcoolique à ce rythme. Mais c’est aussi fous rires garantis et ça fait partie intégrante de la visite de la ville.

Marché de la Véga, un ballade en été...

Les bouchers ont de l'humour au marché...

Joyeux Noël....

Ne pas oublier que le Chili compte plus de 5000km de côte... mercado central

Après l'effort... le Terremoto !

Meme maman fait des infidélités au whisky

Ambiance garantie !

Bon évidemment après le Terremoto, il y a des traces...

Visite du Cerro Santa Lucia, fait pas chaud.

Et oui encore au resto...

Degustation du Pastel de Choclo...

Quartier de Bellavista

Je ne me lasse pas de ces fresques.

Cerro San Cristobal, le soleil est de retour !

J'ai meme trouvé des paparazzis

Il en est de même pour les 5 heures d’attente à la frontière chilienne pour revenir de Mendoza le 26 décembre. Si certains peuvent douter du temps perdu à attendre de longues heures que 4 douaniers de garde arrivent à traiter les 2000 personnes qui veulent passer, alors maintenant nous avons des témoins.

Mais c’était pour la bonne cause car je dois avouer que nous avons passé un Noël assez inoubliable à Mendoza. Sandrine nous avait sélectionné une Posada dans un petit domaine viticole plein de charme mais l’accueil réservé et l’ambiance a dépassé ce que nous avions imaginé. Hans, le propriétaire belge de la posada nous avait promis un asado ( BBQ argentin) pour le Réveillon mais ce que nous n’avions pas imaginé c’est que nous le passerions avec lui ses enfants, Sophie et Alberto. Je devrais dire chef Alberto, amis de Hans et le roi de la cuisine. Nous n’avions pas non plus prévu qu’Alberto nous inviterait tous chez lui le 25 à midi avec ses amis pour déguster les poulets asado et qu’il nous préparerait les pizzas au feu de bois le 25 au soir…En 48h nous avons pu apprécié ce qu’est l’hospitalité argentine, nous arrivons à 7 et la maison s’ouvre comme si nous étions des proches. L’ambiance est chaleureuse, la générosité omniprésente et on partage le maté. Même la langue n’est plus un obstacle quand le rire vient compensé le manque de vocabulaire. Au bilan nous sommes répartis avec de nouveaux amis et 3 kg en plus. Alors si vous avez l’occasion de passer par Mendoza, pensez à la « Posada Cavieres ». Merci Hans et merci Alberto pour ce merveilleux Noël ensoleillé et lumineux.

Le réveillon a bien commencé.

Chez Alberto, la cuisine d'été...

Super pollo al horno en préparation sous l'oeil de Franck

Alberto a préparé le maté et attend le verdict de maman... mouai...

Il a plus de succès auprès de Sandrine

Notre Posada chez Hans

Les vignes de la Posada Caviéres, du Malbec planté en 2007

Pour notre plus grand bonheur Hans est un landaise convaincu, que demandé de plus ?

Pas mal le bain de Noël non ?

Degustation sur la route de Valpa

Notre passage à Valparaiso a été l’occasion d’aller remercier une dernière fois l’équipe du port qui nous a tant aider à dédouaner le chameau… mais ce fut aussi l’occasion de tester notre grande forme physique dans cette ville où trouver plus de 50m de rue plate relève du challenge et où tout l’intérêt de la visite réside dans les fresques murales, les petites ruelles, les minuscules places qui révèlent des points de vues inouïs sur le port, la mer et les cours intérieures fleuries emplies d’un improbable capharnaüm.

Dix jours de retrouvailles bien remplis et qui viennent clôturer 2014 la première partie de notre parenthèse vagabonde.

Un florilège de fresques murales dans le Cerro Allegro et le Cerro Bellavista de Valparaiso

Vue sur le port...

Pause hydratation...

Il y'a des ascenseurs à Valpa... ça aide

Ballade familiale dans le port de Valparaiso

Depuis, nous voilà repartis sur la Panamerican direction le Nord. Après interrogation et calcul du temps nécessaire à traverser Bolivie, Pérou, Equateur et Colombie, nous avons décidé de ne pas attendre le Dakar et de filer passer le Nouvel An à San Pedro de l’Atacama. Une décision difficile, mais attendre 9 jours pour les suivre 48 heures ne nous paraissait pas un bon calcul et surtout nous sommes impatients d’atteindre de nouvelles contrées inconnues.

On ne s'en lasse pas...

Improbable rencontre avec le "carreterone chicano" sur les routes depuis 10 ans avec sa charette.

Il a sillon toute l'Amérique du Sud

Joli coin de bivouac non...

Valle de la Luna à San Pedro de l'Atacama

on retrouve le désert, que du bonheur !

Beau canyon pour passer la nuit

Comme prévu San Pedro est noir de monde. Cette bourgade de 2000 habitants est l’un des hauts lieu touristiques du pays tout au long de l’année mais il voit sa population pratiquement tripler pour les vacances d’été (janvier/février au cas où vous auriez oublié que nous sommes encore en hémisphère sud). Hostal à backpackers et hôtel plus chics sont pléthores mais en arrivant à l’improviste et sans résa le choix est vite fait. D’autant qu’après notre mésaventure à Santiago, nous voulons un endroit sûr pour le chameau. Ah oui j’ai oublié de vous dire que la nuit qui a précédé l’arrivée de la famille nous nous sommes fait cassé les 2 vitres latérales du 4x4. Bilan vol d’une prise USB, d’un petit appareil photo cassé, mais 800 euros de changement de vitre et une journée passablement énervée. Alors un soir de réveillon, on assure. Ce qui est rassurant c’est que la chance nous suit. Juan et Carmen, les propriétaire de notre petit motel ( 6 chambres) sont justes des gens super gentils et ils ont ouvert il y a 15 jours donc tout est neuf et joli. Juan travaille dans la construction est a construit ses chambres sur son temps libre. Prochaine étape faire une piscine et rajouter 2 chambres mais pour l’instant il teste et Carmen gère. Dés notre arrivée Juan nous dit qu’il organise un asado dans le jardin pour le réveillon et je comprends que si nous voulons passer nous sommes les bienvenus. En fait j’imagine que nous sommes invité à trinquer et donc nous prévoyons d’aller faire la fête dans un resto en ville juste après… mais c’était sans compter la gentillesse et leur hospitalité. Juan et Carmen ont organise un grand repas pour tous leurs résidents et nous nous retrouvons donc à table avec eux, 6 brésiliens et un couple d’italiens. Une bonne opportunité pour moi de pratiquer mon espagnol mais autant vous dire que l’espagnol parlé par des brésiliens c’est une autre histoire. Et pourtant cela ne nous empêchera pas de parler jusqu’à 2h du matin autour d’un délicieux agneau et des saucisses cuites à la perfection par Juan accompagné d’une ribambelle de salades et le tout arrosé de vins chiliens. Que demander de plus que ces belles rencontres pour passer le cap de la nouvelle année. Si bine que nous avons zappé la fiesta latine de la boîte de nuit locale sans regrets.

Ce matin les brésiliens sont repartis et nous nous sommes salués comme si nous nous connaissions depuis longtemps avec plein de photos souvenir. Depuis je m’efforce de rassembler mes idées pour rédiger ce post à peu près correctement à l’ombre de la terrasse de l’Hosteria Familiar Pablito. Demain ce sera le vrai départ pour la Bolivie et la suite de nos 6 mois d’aventure. Côté connexion internet je promets rien avant La Paz, faudra pas m’en vouloir…