30/07/2014

Au cœur de l’Asie Centrale, l’Ouzbékistan.

La Maderssa de Khiva
Après le Turkménistan nous avons été ravis d’entrer dans le pays qui évoque à lui tout seul le mythe de la Route de la Soie : l’Ouzbékistan. Nous sommes depuis hier à Boukhara après Khiva et quelques bivouacs dans le désert et  suivons sont de toutes beautés : montagnes et déserts, lacs salés, villages perchés et le moindre carré de terre irrigué brille d’un vert éclatant. Le chameau se porte comme un charme mais à mi parcours certains véhicules commencent à souffrir. C’est l’angoisse de tous les équipages car nous savons qu’une panne peut nous être fatale car impossible de réparer dignement un véhicule en Ouzbékistan. Pas de 4x4, pas de concessions et donc pas de pièces. Il faut dire que le pays subit un embargo sur l’essence et toutes les stations services sont fermées. Parfois un arrivage a lieu et c’est l’occasion de voir une centaine de voitures qui font la queue… comme en Union Soviétique par le passé. Les bus roulent au gaz (bonbonnes sur le toit) et nous avons été ravitaillés au marché noir dans une arrière cours 90l par voiture au prix de 1€ le litre. Prochain ravitaillement prévu, après demain à Samarkand…

Les ouzbèkes sont incroyablement chaleureux, ils adorent se prendre en photos avec nous, offrir des fruits, du pain et … de la vodka quelque soit l’heure à 8h du matin ou 8h du soir. 

Les filles du fermier ouzbeke
Notre premier pique-nique à l’ombre des fruitiers d’un paysan ouzbèke nous a été fatal. J’ai bien cru qu’il allait falloir finir la bouteille sur place. Heureusement nous avons pu l’emporter. Ce fermier a quand à lui découvert le vin d’Alsace et les cigarettes françaises.

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Christian, mais c'est le chameau qui a été à la fête, grand nettoyage complet au Karcher : brossage et récurage. Ce soir nous irons manger avec nos compagnons de route Marie et Patrick, Clara et Antonio dans un restaurant de Boukhara. La cuisine locale est très bonne, et les fruits justes incroyablement petits mais tellement doux et juteux ( raisin, poires, pastèques, melons.) le tout arrosé d'un bonne bière très fraîche. Que du bonheur!


Demain en route pour Samarkand, avec un jour de repos sur place pour découvrir la ville qui me fait tant rêver… avant le départ pour la Kirghizie, les pistes de montagnes et le bivouacs à 30000m d’altitude. Brrrr…. Après 40° et même des pointes à 47° dans le désert ouzbèke, j’appréhende un peu.

Notre camp de yourte...
No comment tout va bien !


Le Lion se fait un copain.
Mini Lion, Troussepinette et Spacy
garde l'entrée de la yourte.



Publicité à la gloire de l'économie ouzbeks, rémanence de l'ère soviétique.
Miam !!!

Turkemenistan… ou le délire d’un dictateur.

Salle d'attente à la frontière Turkmène.
Ashgabat



Le ministère de la culture    
Nous vous avions laissé à la frontière Iran Turkmenistan, il nous a fallu finalement seulement 7 heures pour entrer au royaume de Gurbanguly Berdimuhamedow. Vous ne le connaissiez pas, moi non plus, mais ce charmant personnage a réaliser son rêve : jouer à SimCity grandeur nature. A 40km de l’Iran Ashgabat, capitale turkmène, est une sorte de ville blanche au croisement de Las Vegas et Disney Land, tout droit sortie de la tête de ce grand malade et des mains de Bouygues. Des artères à 6 voies  avec seulemtent le feulement de moteurs de grosses cylindrés, des batiments immaculés, des caméras de surveillance partout, et  des règles de vie qui sont à peine croyables :
-       interdiction de circuler à vélo ou à moto dans la ville
-       interdiction de rentrer dans la ville avec une voiture sale ( nous avons du passer les notres au Karcher avant la frontière, et le douanier nous a fait remarquer la poussière à l’intérieur)
Le marché russe d'Achgabat
-       interdiction de prendre des photos ( nous avons du prendre les notres depuis la voiture ou en cachette)
-       si le Président décide de faire une ballade, les rues ou il passe sont interdites à la circulation et vous devez tirer les rideaux et fermer vos fenêres.
-       Le soir extinction des feux à 22h30. Le restau à carrément éteint les lumières.
-       Interdiction de remplir des bidons d’essence et les autorités peuvent les vider si vous en avez.Nous avons circulé en convoi,  encadrés par les autorités… A part ça que du bonheur le caviar est très bon marché (10€ les 100g) et la vodka n’en parlons pas… coule à flot.





Premier dromadaire... c'est un signe !

Cratère de Darvaza. Un forage de gaz russe explose en 1971, depuis ce
cratère de plus de 100m de diamètre brûle en permanence
Les belles pistes du désert commencent
3 jours pour rallier la frontière Ouzbèke… c’est suffisant. Mais quelle expérience !

23/07/2014

Un bref aperçu de l’Iran…résumé des épisodes précédants…


Le Lac Neor

Les montagnes du nord de l'Iran


Voilà 7 jours nous avons franchis la frontière entre Turquie et Iran sous le regard sévère de Khomeiny dont le portrait géant domine le poste frontière.
La mer Caspienne
Bien avant d’entrer dans le no mans land j’ai adopté un voile des plus seyants qui ne me quittera pas de la semaine des lors que je suis dans un lieu public. La loi m’y oblige et la police religieuse veille. Je ressemble à Madame Sarfati… que du bonheur. Le passage durera 7 heures, dans une salle de « restaurant » quasi désaffectée en cette période de Ramadan. Christian en profitera à donner un cours de gestion de carte sur GPS Garmin à certain de nos compagnons de route… tout n’est pas perdu !
Le chameau a un problème
de marche pied...
Derrière les baches le coin de
plage pour les femmes





















La suite du voyage se révèlera  superbe, une traversée d’Est en Ouest sur des pistes de montagne avec des bivouacs à plus de 2500m d’altitude. Des alpages, des moutons, des villages accrochés en cascade à flan de montagne, la visite de St Tadeus, le village de Massouley, Ramsar au bord de la mer caspienne, puis traversée d’une zone désertique pour rejoindre Quchan avant de sortir vers le Turkmenistan. La asuite...

15/07/2014

Dernière étape turque !

Allez voici quelques photos de nos 2 dernières journées en Turquie, entre Amasya, Maçka et Agri où nous sommes ce soir. Pour ceux qui imaginent la Turquie comme un pays chaud et sec avec un littoral bordé de complexes hoteliers super touristiques, c'est raté ! Ce que j'en ai vu m'a plutôt fait pensé à nos montagnes avec alpages, vaches et moutons. En ce moment c'est la pleine période des fenaisons et tout le monde manie la faux et la fourche. Il n'est pas rare de croiser des camions surchargés de ballots de foin qui tiennent dans un équilibre précaire. Mais de touristes que nenni. Quand aux températures, vu qu'on navigue entre 1500 et 2500m d'altitude elles sont plus qu'agréables.

Demain passage de la frontière iranienne, je vais sortir foulard et manches longues, Xtian va devoir abandonner les bermudas pour les pantalons ( comme quoi il y a une justice) mais en prévision nous avons fait provision de quelques bières ce soir dans la seule supérette qui vende de l'alcool. Pas facile de la dénicher mais il y a des circonstances dans lesquelles Xtian fait preuve d'une ténacité et d'un sens de l'orientation hors pair.


  

13/07/2014

İyi akşamlar A tous !

Nous voici donc à Amasya, capitale de la province turque de même nom. Amasya est la ville natale du grand historien et géographe grec Strabon, de l'artiste Léon Tutundjian, et de Saint Théodore d'Amassée... c'était la minute culture. (Merci Wikipédia)
Place Sultanhamet, l'heure est au pique-nique
Hier soirée à Istanbul, un bain de foule qui nous plonge déjà dans l'Orient avec le chant du muezzin, les centaines de familles qui piquent nique sur le moindre carré de pelouse et la cuisine épicée... Partis ce matin de bonne heure, nous sommes encore en "parcours de liaison" vers les pistes de l'Asie Centrale. Une étape sur un réseau routier qui n'a rien à envier à nos autoroutes françaises dans des paysages superbes et à l'arrivée un hotel avec piscine !! Autant dire un vrai bonheur. Demain à nous les premières pistes dans les montagnes turques toujours plus à l'Est.
Petit déjeuner matinal... dans la voiture
Des rizières...
La traversée du Bosphore, un grand moment !
Allez voici quelques photos...

PS: pour Jennifer, après l'Ouzo, nous testons le raki, mais en période de Ramadan... pas simple !




Bonjour les cigognes !
Notre hotel à Amasya.. super !

11/07/2014

Kalimera de Thessalonique.

Hello à tous,
Nous fuyons les orages...

...pour trouver le soleil en croisant Corfou
Après une semaine à dire au revoir aux amis et à la famille ( il aura été arrosé ce départ), nous avons définitivement rejoint les autres équipes pour le Transpekin. Et hop tout le monde sur le bateau et en route pour le soleil qui nous a fait défaut jusqu'à présent car même en Italie nous avons embarqués sous une pluie battante. 19 heures plus tard, le soleil d'Igoumenitsa est là mais pas vraiment le temps de trainer car il nous faut rallier Thessalonique, 400km plus loin sans pour autant négliger le tourisme, superbe halte dans la petite ville de Greneva pour quelques zakouskis et une bonne bière, sans oublier de faire provisions de feta, tomates et olives pour les futurs pique-nique du midi.
Mais au delà des paysages et du soleil, les voitures sur l'autoroute sont rares et l'activité sur le port quasi inexistante, quand au nombre de bâtiments industriels à vendre c'est impressionnant... la crise est passé par là.
Dans un moment départ pour ballade en ville, et demain départ pour Istambul.

And for the one who don't speak french... Hello from Greece ! We left Italy yesterday evening with all the others cars to start the Transpekin 4x4 trip. Bye bye rain and clouds, we found the sun in Igoumenistsa,  first stop before joining Thessaloniki and tomorrow Istambul. If I trust the few number of cars on the motorway and the huge number of industrial buildings on sale... it seems that the economic crisis is still alive. Bur in the small city of Greneva, the market is beautiful and it's a good invitation to start to eat loca Let see what we can do in downtown tonight.
Athïos !